jeudi 15 décembre 2016

Jacqueline ma Douce Amie est partie

Bonjour à toutes et tous

Une nouvelle étoile est au ciel. Ma douce amie Jacqueline est partie. Il faut que je vous en parle parce que mon coeur est si gros, mon chagrin si fort.

Jacqueline c'est mon amie depuis 40 ans. La première personne avec qui je me suis liée à Genève. C'était ma voisine, mais une voisine comme on ne peut pas l'imaginer. Dès la première heure elle a toujours été là, et elle est restée là. De petits cafés en apéro, de confidences en conseils, elle est devenue pour moi comme une seconde mère. Si j'avais un problème, j'allais chez elle. Si j'avais un conseil, une recette, un besoin de garde d'enfants, ou s'il me manquait un oeuf, c'est vers elle que je me tournais. C'était il y a longtemps, mais j'ai encore tous ces moments heureux dans le coeur.

Jacqueline c'est la bonté même. La bonté pure, sans jugement, sans rien demander en retour. Elle était toujours là pour donner un coup de main et je ne compte pas le nombre de repas qu'elle nous a confectionnés. Parce qu'elle était excellente cuisinière ! Elle faisait la meilleure croustade au monde et j'ai encore le goût de sa fondue aux bolets dans la gorge. C'était il y a longtemps, mais je n'ai rien oublié. 

Jacqueline c'est la famille, sa famille. Nous avions l'honneur d'être considérés comme en faisant partie et nous avons partagé bien des fêtes ensemble. Des Noël, des Nouvel-An, des mariages, des baptêmes, des anniversaires, des pique-niques. C'est aussi les séjours au Montperreux avec les scouts. Fous rires et grosses marmites, parce qu'elle était responsable de la cuisine du camp.  C'était il y a longtemps, mais c'est comme si c'était hier.

Jacqueline c'est des années de travail ensemble à la ludothèque. Toujours là, toujours serviable. Elle adorait les enfants et je ne l'ai jamais vue s'énerver ou s'agacer des bêtises des enfants. Elle avait toujours une attitude indulgente et bienveillante. C'était il y a longtemps, mais ces moments sont inoubliables.

Jacqueline c'est aussi la maladie. De celle qui survient sournoisement, petit à petit, qui nous éloigne du monde réel, qui nous enlève la mémoire et nous coupe de nos amours. alors elle est partie petit à petit, en prenant son temps, lentement. C'était mardi passé ...

Georgy, Michou, Christine, Jean-François, Véronique ... je ne serai pas présente demain matin, mais quelque part, là-bas dans le coin ... je vous accompagne dans votre chagrin, je prends part à votre peine, je pleure avec vous. 

Dites au revoir à ma douce amie. Dites lui que je la garderai dans mon coeur, longtemps ....

Votre Gazetière


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